A voir le sujet sur :"La rentrée d'une jeune professeur" à Jean ROSTAND , VILLEPINTE.

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Pré rentrée : lundi  1er et mardi 2 Septembre 2008

Rentrée des élèves : mercredi et jeudi

début des cours : Vendredi 5 Septembre

Au lycée : Jeudi  : blocus organisé devant le lycée mais pas spécialement 

d'animation. Cafouillage. Le proviseur décide de faire ouvrir la grande grille,

et du coté des élèves, pas suffisamment de volontaires pour vraiment la bloquer.

Du coup des élèves rentrent, d'autres restent volontairement dehors.

Pour l'après-midi je ne sais pas combien d'élèves étaient à la manif...

quels sont les profs qui y sont allés ? Vendredi : par dépit devant l'ouverture

de la grande grille la veille, certains membres de la délégation (pas les plus réfléchis)

ont décidé de faire un blocus alors que ce n'était pas prévu initialement. Confusion

à 8h30, mais pas mal d'élèves arrivent quand même à rentrer...

pour 9h30, le mot passe parmi les élèves de resortir pour bloquer

(une de mes secondes l'a notamment dit à la classe en sortant du cours de 8h30).

Du coup ça se tend à 9h30 puis  10h30, peu d'élèves rentrent. Finalement

le proviseur dit aux bloqueurs qu'il va appeler leurs parents, et fait ouvrir la

grande grille...à 11H30, le portail est grand ouvert, 

sans personne devant : les élèves peuvent rentrer, mais en même temps

se font mettre la pression par d'autres. A la rentrée il faudra vraiment

formaliser les réunions de la délégation, qu'ils ne se  réunissent pas à n'importe

quelle heure, pas au complet. Parce que là la décision de faire

blocus vendredi a visiblement été prise par un petit groupe .

A Paris ,Jeudi :  placardé l'affiche Wanted selon le parcours suivant :

métro Belleville,Colonel Fabien, métro Jaurès et environs, Quai de Loire

et Quai de Seine. Vendredi :  affiché Wanted tout autour de la Place

de la République puis en remontant vers Belleville rue du faubourg du temple,

aux arrêts de bus et sur les cabines téléphoniques.

Bon accueil des gens, quelques discussions ont pu s'engager.

C'est pratique les abris bus :en affichant par derrière, on peut voir à

travers la vitre les réactions de gens et juger si le terrain est favorable à

la discussion. Idem pour les cabines, en plus les affiches sont tournées vers

l'extérieur mais bien à l'abri à l'intérieur. Il faudrait avoir un  tract généraliste

(comme celui donné aux parents) pour le donner aux gens quand on fait de

l'affichage, parce que visiblement ils sont plutôt réceptifs.

Dans l'immédiat, Xavier Darcos a répété, dans la presse puis devant les députés, qu'il resterait »ferme« sur les suppressions de postes (11.200 à la rentrée 2008, dont 8.830 dans les collèges et lycées publics, compensés pour 3.500 d'entre eux par des heures supplémentaires). Pour lui, il s'agit de l'»épaisseur du trait«. Il a suggéré un travail avec les organisations lycéennes sur une réforme du lycée passant entre autres par l'accroissement de l'autonomie des élèves et la création d'un réel statut lycéen, des revendications traditionnelles de l'UNL et de la Fidl.

(A quand "un travail " avec les  enseignants sur la réforme des lycées??)

Une grande manifestation rassemblant les enseignants du primaire et du secondaire sera organisée dimanche 18 mai prochain, à Paris. Les syndicats Snup et FO soutiennent la manifestation. Selon certaines sources, les professeurs sont appelés à manifester vêtus de noir.

Le syndicat lycéen UNI-lycée, proche de l'UMP, a lancé lundi une pétition pour protester contre les actuels blocages d'établissements scolaires, jugeant que les lycéens en sont «les premières victimes».

Voilà le lien vers l'interview du recteur par qq élèves de l'académie (article et vidéo de 5mn) : http://www.leparisien.fr/home/info/vivremieux/articles/VIDEO-A-CRETEIL-LES-LYCEENS-S-EXPLIQUENT-AVEC-LEUR-RECTEUR_298444028

Une remarque : Une élève  parle de 2 postes restitués sur les 7 qui devaient être supprimés...ça sort d'où cette info ?!? On n'a plus que 5 suppressions ? Ou elle a confondu avec la création de poste STI en parallèle des 7 suppressions ? Faudra vérifier...

Dernière chose : il serait bon de faire une AG vendredi pour faire un bilan et fixer des choses pour après les vacances (notamment concernant l'occupation). Quelqu'un qui serait en salle des profs demain peut-il mettre une affiche pour l'annoncer d'ores et déjà ?

Enfin rappelons qu'aujourd'hui A.  de la délégation était avec un journaliste du Parisien au rectorat pour faire une interview du recteur himself (je me gourre pas , c'est bien à sa Majesté qu'elle devait poser ses questions ?)...ne sont-ils pas formidables ces élèves !?!

"tract Wanted " : petite opération d'affichage dans Paris...avis de recherche généralisé dans le Far East parisien, ça peut avoir de la gueule (et ça peut être rigolo à faire ^^). Idée de parcours : Colonel Fabien, Belleville, Répu (notamment sous les fenêtres de Libé, ça peut leur donner une idée de photo ^^), Gds Boulevard, Halles, Châtelet, St Michel, Bastille (à pied ou en métro entre les points d'affichage).

Quelques infos pour Jeudi 17/04:

Les élèves ont visiblement pris connaissance tardivement de l'appel de la fidl à manifester...d'où "cours normaux" annoncés pour jeudi et un blanc concernant les actions sur leur blog. Une fois connu l'appel à la manif, les élèves de la délégation (pas au complet) ont décidé de suivre la même logique que celle adoptée jusque là : faire un blocus total devant le lycée le matin (avec des modalités "d'animation" un peu différentes, car ils ont conscience que la lassitude et la monotonie risquent de s'installer...mais ils ne savaient pas trop, en milieu d'aprèm, quoi organiser de précis), puis aller à la manif l'aprèm.
Difficile de juger de l'efficacité du blocus et de la mobilisation pour la manif, vu que l'organisation se fait un peu dans la précipitation (en même temps ça devient la "routine", donc je pense que ça devrait rouler tout seul pour avoir le même groupe que mardi).

Sondage fait auprès d'enseignants.
Il reprend plusieurs points de nos inquiétudes.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/social/20080416.OBS9919/sondage__les_profs_ne_veulent_pas_plus_dheures_sup.html

EDUCATION NATIONALE

Sondage : les profs ne veulent pas plus d'heures sup'

NOUVELOBS.COM | 17.04.2008 | 07:24

54 réactions

65% des enseignants ne sont pas prêts à accepter davantage d'heures supplémentaires annuelles, selon une enquête CSA.

Une classe de lycée (Sipa)

Un sondage CSA rendu public mercredi 16 avril montre que près des deux tiers des enseignants (65%) ne sont pas prêts à accepter davantage d'heures supplémentaires annuelles. L'enquête CSA a été réalisée pour le syndicat enseignant Snes-FSU (second degré), après la remise, en février, du rapport Pochard sur la revalorisation du métier d'enseignant. Le ministre de l'Education Xavier Darcos doit faire des propositions sur cette question "avant l'été".

"Dévalorisée"

Les enseignants sont 93% à juger leur profession "plutôt dévalorisée", selon le sondage. A la question, "considérez-vous qu'une revalorisation de la rémunération des heures supplémentaires peut répondre à vos attentes en matière de revalorisation ?", 72% répondent "non".
A la question de savoir ce qui est "aujourd'hui le plus urgent", 66% des professeurs répondent "augmenter les rémunérations des enseignants" et 33% "diminuer la charge de travail".

Egalement contre la bivalence

Il n'y a guère de mesure qui trouve grâce aux yeux des enseignants. Les professeurs sont "opposés à un allongement du temps de présence obligatoire dans l'établissement en contrepartie d'une diminution du nombre de cours", que ce soit deux heures contre une (62%) ou trois heures contre une (79%).
56% jugent par ailleurs que la création de nouvelles indemnités ou l'augmentation d'indemnités existantes (rémunérant certaines tâches en dehors du service d'enseignement, ndlr), propositions faites par la commission Pochard, ne peuvent "répondre à leurs attentes en matière de revalorisation".
La bivalence (fait d'enseigner deux disciplines) est "une mauvaise chose" pour 77% des sondés.
68% sont opposés à ce que les horaires de cours des élèves du lycée puissent être diminués.

- Sondage réalisé auprès d'un échantillon national représentatif de 503 enseignants du second degré de l'enseignement public selon des quotas de sexe, âge niveau de qualification, matière enseignée, établissement d'exercice et zone d'enseignement, par téléphone du 25 au 29 mars.